Avis de Vané Fillubie
Il y a des risques à adapter une œuvre mythique au cinéma, notamment de ne pas être à la hauteur. Il y a des risques à vouloir trop en rajouter sur les effets spéciaux, notamment de ne plus pouvoir payer le scénariste. Mais rien n’excuse l’immense gâchis réalisé par Tim Burton. Avec un scénario qui suit les manichéismes les plus crétins, la gentille dame blanche doit combattre la méchante dame rouge, le film parvient à la subtilité d’une œuvre de propagande soviétique. Et au cas où il pourrait rester quelques surprises ou suspens, Alice, le lapin et les autres célèbres compères tombent après un quart d’heure de film sur le parchemin de la destinée. Vieux papier ou y est déjà écrit explicitement la fin du film. Des divers créatures que croise Alice de l’autre côté du miroir, la plupart ne sont que les reflets grotesques de celles imaginés par Lewis Carroll.
Même les frasques de Jonnhy Depp ou les divers costumes Burtoniens n’arrivent pas à nous faire oublier le côté hyper hollywoodien de la production. Sans compter le pseudo-féminisme navrant que veut s’arborer le film, afin de faire du film une belle leçon de morale à l’américaine. Nous avons enfin la preuve que même avec les meilleurs effets spéciaux 3D, les animations les plus réussis, et de grands acteurs, une histoire sans scénario finira fatalement par décevoir.
Seul le Chat de Cheshire et son grand sourire narquois dans le ciel rappelle la finesse et l’ironie de Lewis Carroll. Ce gros matou sauve ce film de ce qu’il presque failli devenir, l’exemple typique du blockbuster dénué d’esprit qui recycle les plus grands moments de la culture humaine pour en faire une soupe infâme d’effets spéciaux et une grosse montagne de billets verts. 3/10
Avis de Leubou
Que peut-on bien faire d'original dans une reprise? Beaucoup de choses me direz-vous. Mais parfois, le remake ne vaut pas vraiment le coup.
C'est le cas aujourd'hui avec Alice au Pays des Merveilles.
Et en fait, même une reprise d'une reprise... Lewis Carroll, Disney et maintenant Burton.
Nous connaissons l'imagination débordante de Tim, ses ambiances déjanteo-gothiques, ses costume transpirant la qualité et l'ambiance du film, etc, bref, la qualité de ses films.
Mais là, il semble manquer quelque chose.Et quelque chose d'important. On ne saurait vraiment dire, mais les scénarii semblent bâclés, pas finis, ou finis trop vite justement. L'on sait, comme le dit si bien mon collègue ci-dessus, la fin du film presque avant qu'il ne démarre vraiment. On aurait attendu de Burton une fin déjantée, étonnante... ou alternative en tout cas. Mais rien. Pas de surprises.
Mais il n'y a pas que du mal dans ce film! Si l'histoire n'est pas si déjantée qu'on pourrait l'espérer, les personnages le sont tout même. Un lapin fou... fou furieux même, un chapelier bien chapelé, et, par dessus tout, un Chat. Avec un grand C. Et nous n'oublierons pas la délicieuse Alice.
Pour ma part, ce sera un 5/10 pour ce film. Pour les personnages et l'ambiance. Mais un grand moins pour l'histoire... Tim, étonne nous au prochain coup! ;)
Il y a des risques à adapter une œuvre mythique au cinéma, notamment de ne pas être à la hauteur. Il y a des risques à vouloir trop en rajouter sur les effets spéciaux, notamment de ne plus pouvoir payer le scénariste. Mais rien n’excuse l’immense gâchis réalisé par Tim Burton. Avec un scénario qui suit les manichéismes les plus crétins, la gentille dame blanche doit combattre la méchante dame rouge, le film parvient à la subtilité d’une œuvre de propagande soviétique. Et au cas où il pourrait rester quelques surprises ou suspens, Alice, le lapin et les autres célèbres compères tombent après un quart d’heure de film sur le parchemin de la destinée. Vieux papier ou y est déjà écrit explicitement la fin du film. Des divers créatures que croise Alice de l’autre côté du miroir, la plupart ne sont que les reflets grotesques de celles imaginés par Lewis Carroll.
Même les frasques de Jonnhy Depp ou les divers costumes Burtoniens n’arrivent pas à nous faire oublier le côté hyper hollywoodien de la production. Sans compter le pseudo-féminisme navrant que veut s’arborer le film, afin de faire du film une belle leçon de morale à l’américaine. Nous avons enfin la preuve que même avec les meilleurs effets spéciaux 3D, les animations les plus réussis, et de grands acteurs, une histoire sans scénario finira fatalement par décevoir.
Seul le Chat de Cheshire et son grand sourire narquois dans le ciel rappelle la finesse et l’ironie de Lewis Carroll. Ce gros matou sauve ce film de ce qu’il presque failli devenir, l’exemple typique du blockbuster dénué d’esprit qui recycle les plus grands moments de la culture humaine pour en faire une soupe infâme d’effets spéciaux et une grosse montagne de billets verts. 3/10
Avis de Leubou
Que peut-on bien faire d'original dans une reprise? Beaucoup de choses me direz-vous. Mais parfois, le remake ne vaut pas vraiment le coup.
C'est le cas aujourd'hui avec Alice au Pays des Merveilles.
Et en fait, même une reprise d'une reprise... Lewis Carroll, Disney et maintenant Burton.
Nous connaissons l'imagination débordante de Tim, ses ambiances déjanteo-gothiques, ses costume transpirant la qualité et l'ambiance du film, etc, bref, la qualité de ses films.
Mais là, il semble manquer quelque chose.Et quelque chose d'important. On ne saurait vraiment dire, mais les scénarii semblent bâclés, pas finis, ou finis trop vite justement. L'on sait, comme le dit si bien mon collègue ci-dessus, la fin du film presque avant qu'il ne démarre vraiment. On aurait attendu de Burton une fin déjantée, étonnante... ou alternative en tout cas. Mais rien. Pas de surprises.
Mais il n'y a pas que du mal dans ce film! Si l'histoire n'est pas si déjantée qu'on pourrait l'espérer, les personnages le sont tout même. Un lapin fou... fou furieux même, un chapelier bien chapelé, et, par dessus tout, un Chat. Avec un grand C. Et nous n'oublierons pas la délicieuse Alice.
Pour ma part, ce sera un 5/10 pour ce film. Pour les personnages et l'ambiance. Mais un grand moins pour l'histoire... Tim, étonne nous au prochain coup! ;)
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